➤ C’est fait ! Bitcoin progresse encore de 10% cette semaine pour atteindre 17000€, soit plus de 20000$ pour cette journée du 16 décembre 2020 qui restera dans l’histoire de l’actif. Un nouveau plus haut historique désormais clairement établi et qui propulse la plus célèbre des cryptomonnaies en zone dite de »découverte de prix ». Dans un tel contexte, chaque correction de marché devient une opportunité pour se placer à l’achat !
➤ Les altcoins suivent la tendance. Ethereum est sur le point de casser une résistance importante. Retrouvez les niveaux clés dans notre article d’analyse.
➤ Dans notre focus de la semaine, nous reviendrons sur les annonces surprenantes de JP Morgan, qui déclare que le marché de l’or devrait souffrir du nouvel intérêt porté par les institutionnels au Bitcoin.
Bonne semaine !
• Bitcoin nous gratifie donc d’une journée historique, +10% en une semaine, à 17000€, soit environ 20700$. Le prix effectuait une consolidation depuis le 1er décembre. La cassure des 16200€ (19800$) est un signal d’achat en sortie de cette consolidation
• Ethereum (ETH) gagne 8% pour côter à 513€ (627$). Son cours vient de sortir du range compris entre 442 et 510€ (540 et 623$). C’est un nouveau signal d’achat sur Ethereum pour viser une continuation de la hausse vers la zone de prix des 590/670€ (700/800$)
• Litecoin (LTC) gagne 10% et cote à 73€ (90$). L’actif se trouve toutefois sur une potentielle zone de vente située entre 85$ et 99$. Prudence.
Une régulation européenne complète sur les cryptoactifs est en préparation pour 2024. Parmi les règles attendues :
➤ Une régulation plus stricte pour les banques proposant des cryptoactifs, à cause du risque de volatilité. ➤ L’augmentation des paiements électroniques et la diminution du cash. ➤ Une amélioration de la lutte contre le blanchiment et le terrorisme.
Le volet de lutte contre le blanchiment d’argent implique également une stricte vérification d’identité des utilisateurs. Des pratiques que Coinhouse, premier acteur français à avoir le statut de Prestataire de Services sur Actifs Numériques (PSAN), applique déjà !
Une étude sur Bitcoin, menée par la banque d’affaire JPMorgan et relayée notamment par Bloomberg, tire des conclusions pour le moins inattendues. Encore très critique sur cet actif numérique il y a quelques temps, JPMorgan reconnaît que Bitcoin a fait preuve de résilience pendant la crise du coronavirus et présente des atouts non négligeables.
➤ Sa survie au crash de mars dernier est un signe de longévité
➤ Il présente des cycles d’évolution de prix qui lui sont propre et qui lui confèrent un intérêt de diversification de portefeuille
➤ Sa forte volatilité continue néanmoins d’être une barrière à l’entrée et à lui valoir un classement dans la catégorie des actifs très spéculatifs
Une fin de mois d’avril clairement dans le vert sur le marché des cryptomonnaies. Bitcoin gagne 21% sur une semaine, Ethereum 24%. Les choses s’accélèrent à 15 jours du halving tant attendu et les acheteurs semblent reprendre la main. Mais attention, l’analyse technique montre que nous sommes dans une zone de retournement baissier probable.
➤ Bitcoin a cassé sa résistance des 6600€ (7200$) le 23 avril, et le cours travaille actuellement la zone des 7700€ (8200$).
➤ Du côté des altcoins, les performances sont encore plus impressionnantes : et Cardano (ADA) +44%, Tezos (XTZ) +31%…
➤ Dans notre focus de la semaine, les institutionnels confirment leur fort intérêt pour Bitcoin. Nous étudierons à la loupe les derniers chiffres des contrats à terme Bitcoin de l’incontournable Chicago Mercantile Exchange (CME).
Bonne semaine !
Bitcoin a cassé sa résistance des 6600€ (7200$) et bloque désormais sur la zone clé des 7400 à 7550€ (8000 à 8200$). Nous conseillons de prendre des profits partiels ici pour ceux qui auraient acheté plus bas. Si les signaux de retournement se confirment, le cours reviendra tester les 6600€ (7200$).
Ethereum (ETH) continue sur sa lancée : +24%, cotant à 190€ (208$). Nous conseillons de conserver car Ethereum a de la marge pour aller chercher les 200€ (225$). En cas de retournement, les 160€ (180$) seront testés en tant que support.
Tezos (XTZ) s’adjuge un beau +31% sur la semaine, à 2,56€ (2,80$). Tout comme Bitcoin, il pourrait s’agir d’une zone clé de retournement de tendance. Nous conseillons donc de prendre des profits partiels pour ceux qui auraient pris position plus bas.
Il faut impérativement avoir un portefeuille pour stocker et trader les crypto-monnaies. Le choix de ce compte bancaire virtuel n’est pas aisé quand on est novice, puisqu’il en existe plusieurs types. Comment faire son choix ? Découvrez dans ce guide les critères à prendre en compte pour choisir les meilleurs portefeuilles de crypto-monnaies.
Choisir un portefeuille avec un haut niveau de sécurité
Tous les portefeuilles de crypto-monnaies sont sécurisés. Mais, le niveau de sécurité varie d’un portefeuille à un autre. Qu’il s’agisse d’un portefeuille en ligne, physique ou imprimé, le risque zéro n’existe pas. Par exemple, les portefeuilles en ligne sont très exposés, car ils peuvent être exploités par des hackers. Ils s’empareront de vos fonds sans laisser de traces. Quant aux portefeuilles physiques ou imprimés, ils offrent plus de sécurité. Ils ne sont connectés à aucun réseau et ne dépendent pas d’un tiers pour la sécurité.
Ils sont à l’abri des pirates, mais restent à la portée des voleurs. Vous devez donc bien les dissimuler. Toutefois, les portefeuilles en ligne sont pratiques et efficaces. Vous pouvez les utiliser pour générer des revenus avec les crypto-monnaies. Vous avez simplement besoin d’être accompagné et d’avoir des informations financières fiables. Par exemple, sur le site Myyri, vous trouverez des études et analyses sur les crypto-monnaies.
Pour éviter les mauvaises surprises, il suffit de prendre les précautions suivantes :
utiliser un logiciel à jour,
sauvegarder votre portefeuille,
Maximiser la sécurité.
Utiliser un logiciel à jour
Lorsque vous avez un portefeuille en ligne, assurez-vous d’utiliser un logiciel à jour. C’est le seul moyen de savoir que vous disposez des dernières améliorations de sécurité. Avec un logiciel caduc, les pirates pourront s’introduire comme ils le souhaitent dans votre portefeuille en exploitant les failles des logiciels. En somme, vous devez faire régulièrement les mises à jour pour avoir des logiciels récents sur tous vos terminaux (PC et mobile).
Sauvegarder votre portefeuille
Vous devez impérativement penser à sauvegarder votre portefeuille et vos clés privées. Sinon, vous risquez de perdre toute votre monnaie si un problème survient. Des sauvegardes sur un CD, ou une clé USB sont recommandées. De plus, essayez de conserver une quantité minimale de devises dans le portefeuille que vous utilisez fréquemment. Le reste des devises (que vous n’utilisez pas) doit être placé dans un lieu hautement sécurisé.
Ajouter d’autres étapes de sécurité
Pour mieux protéger vos fonds et avoir l’esprit tranquille, il est préférable d’ajouter un maximum d’étapes de sécurité. Pour cela, choisissez :
Des mots de passe longs et complexes ;
Des portefeuilles avec une authentification en deux étapes.
Les mots de passe sont des informations confidentielles. Vous ne devez donc les communiquer à personne, y compris à votre prestataire de service en ligne. Plus ils sont longs et complexes, plus les mots de passe sont sécurisés. Pour cela, vous pouvez utiliser des générateurs de mots de passe en ligne. Simples et pratiques, ils permettent de créer instantanément un password aléatoire et entièrement sécurisé. Ce dernier comprendra alors des lettres avec différentes casses, des chiffres, des symboles…
Les portefeuilles qui offrent des paramètres d’authentification double sont plus sécurisés.
Vérifier l’existence légale du prestataire
Pour éviter les mauvaises surprises, il faut choisir un prestataire reconnu, qui a une bonne réputation. Aujourd’hui, il existe de nombreux faux sites de services de portefeuille en ligne dans l’univers des crypto-monnaies. Vous devez donc être vigilants, car les pirates mettent en ligne des plateformes avec des interfaces soignées et des contenus alléchants.
Le prestataire doit avoir une bonne réputation, mais il doit aussi avoir une existence légale. Vérifiez donc sur le site les mentions légales et lisez très bien les conditions générales d’utilisation. Ensuite, prenez un bout de temps pour lire le contenu du site web. Si vous avez des doutes, passez votre chemin et allez voir ailleurs.
Choisir un portefeuille grâce une application
Les portefeuilles qui proposent des applis mobiles sont plus simples à utiliser. L’application mobile permet d’avoir accès à vos devises n’importe où et à n’importe quelle heure. Vous pourrez gérer tout à distance, sans passer de longues heures devant un ordinateur. Les applications de portefeuilles comme Jaxx, Mycelium, Coinomi et Freewallet sont populaires et fiables.
Préférer un portefeuille polyvalent
Il existe plusieurs crypto-monnaies comme le Bitcoin, le Litecoin, l’Ethereum et le Ripple. Avant de choisir un portefeuille, vous devez obligatoirement connaître la ou les devises compatibles. Certains portefeuilles ne supportent qu’une seule devise, alors que d’autres peuvent en conserver plusieurs. Ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients. Mais, pour ne pas vous compliquer la vie, choisissez un portefeuille polyvalent qui permet d’utiliser plusieurs crypto-monnaies.
Parmi les portefeuilles polyvalents, on retrouve Jaxx et Coinomi. Jaxx permet de recevoir, d’envoyer et de stocker plusieurs devises. En plus de son appli mobile (déjà évoquée plus haut), ce portefeuille propose plusieurs options pratiques. L’utilisateur peut choisir d’utiliser ou non la blockchain. Il peut également bénéficier d’une blockchain simplifiée. Quant au portefeuille Coinomi, il offre pratiquement les mêmes types de services que le précédent. Mais, ici, la sécurité de la clé privée est une priorité. Celle-ci est cryptée et stockée sur votre PC. De plus, la plateforme dispose d’une interface ergonomique qui facilite la navigation.
Les plateformes de trading de monnaies virtuelles comme Coinbase, Bitbay et Binance sont aussi populaires. Elles permettent de spéculer sur les variations de la valeur de nombreuses crypto-monnaies.
Contrôler régulièrement la liste noire de l’AMF
Les portefeuilles en ligne et les monnaies virtuelles sont constamment exposés aux attaques des pirates. De plus, les acteurs (sociétés et sites, notamment) évoluant dans ce secteur ne sont pas tous en règle. Comme évoqué plus haut, les pirates peuvent créer de faux sites ou usurper des identités pour duper les internautes. Pour protéger les fonds des investisseurs, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a établi une liste noire des acteurs/sites non autorisés. Vous devez contrôler cette liste qui est mise à jour régulièrement. Pour cela, il suffit de vous connecter au site de l’AMF.
Que retenir ? Il existe plusieurs portefeuilles qui vous permettront de conserver et d’utiliser vos crypto-monnaies en toute quiétude. Quel que soit le choix que vous ferez, le risque zéro n’existe pas. N’oubliez donc pas de prendre les précautions indiquées dans ce guide.
Une grande majorité des investisseurs en crypto-monnaies sont des entrepreneurs, et souvent ce qu’on appelle désormais des infopreneurs pour être précis.
Ce sont tous ces entrepreneurs travaillant avec ou directement sur internet essentiellement.
La recherche d’informations est au coeur de leur préoccupations, que ce soit pour connaitre la nouvelle loi en terme de fiscalité ou bien la dernière application qui va leur faire gagner un temps fou !
Il existe bien entendu de nombreux endroits ou retrouver toutes ces informations mais il est agréable de pouvoir se retrouver au sein d’une même communauté pour en discuter.
Les groupes Facebook ont connu une ascension dans ce sens mais il subsiste également les forums, qui ont eu leur moment de gloire dans les années 2000…
Alors que vous soyez un infopreneur ou simplement un petit entrepreneur qui aimerait savoir comment arrondir ses fins de mois, nous vous conseillons le tout nouveau forum Entreprendre.BIZ qui regroupe de nombreuses catégories dans le business : discussion générale, comment gagner de l’argent, légalité et Fiscalité (crypto monnaies comprises), Emploi, Achat et Ventes de sites internet, internet et technologie, la présentation des membres, les formations et salons et la partie réservée aux anglophones…
Vous devriez pouvoir trouver votre bonheur, que ce soit en lecture ou en participation au fur et à mesure des inscriptions des membres.
Le bitcoin a récemment fait un bond de 42 % grâce à une simple phrase du président chinois Xi Jinping :
Il évoque la blockchain comme « une importante percée pour une innovation indépendante des technologies de base », avec des applications possibles dans de nombreux secteurs (finance, santé, sécurité alimentaire…).
Il va même jusqu’à préconiser d’augmenter les investissements dans cette technologie !
Autre marche arrière notable : le minage de crypto monnaies n’est plus une activité illégale en Chine.
Pensée depuis 2013 et certainement accélérée par la venue du Libra (américain) sur le devant de la scène internationale crypto, la version numérique du yuan la monnaie nationale, le DCEP (Digital Currency Electronic Payment) est peut être sur le point d’être dévoilé, pour gagner la course à la crypto nationale !
Des fuites sur Twitter parlent d’une sortie ce 11 novembre, le jour des ventes records dans le pays !
Pour cela, une application mobile permettra à la population de convertir depuis son smartphone ses yuans en “crypto-yuans”.
Après une explosion de son cours en 2017 (avec une valeur maximale à plus de 16 000 dollars), le Bitcoin aura finalement vu le soufflé retombé l’année suivante. Mais après une lente remontée, la crypto-monnaie la plus célèbre du monde stagne aux alentours de la barre des 10 000 dollars, pour le plus grand bonheur de ses possesseurs. Seulement, un problème mathématique pourrait bien tirer un trait sur l’Histoire du Bitcoin, le problème P = NP.
L’UN DES SEPT PROBLÈMES DU PRIX DU MILLÉNAIRE
Le problème P = NP est considéré comme l’un des problèmes mathématiques les plus ardus du moment. Membre éminent des problèmes du prix du millénaire de l’Institut de mathématiques Clay, sa résolution permet d’empocher la modique somme d’un million de dollars, et plus globalement de révolutionner les méthodes de calcul des ordinateurs.
Représentation visuelle des deux configurations possibles.
En informatique théorique, la complexité d’un problème peut être grossièrement divisée en deux catégories : P ou NP (pour ‘non déterministe polynomial’). Si un problème est classé dans la catégorie P, c’est qu’il est considéré comme réalisable dans un délai très court. Si le problème est classé NP, c’est que le temps nécessaire à sa résolution est très élevé. Et comme l’a expliqué Scott Aaronson, dont le domaine de prédilection est l’informatique théorique, durant une conférence au Laboratoire national de Los Alamos dans le Nouveau-Mexique, prouver que P=NP, le résultat serait intéressant :
« Si quelqu’un prouve que P=NP, la première chose qu’il devrait faire c’est de voler 200 millions de dollars en Bitcoin. La seconde chose qu’il devrait faire c’est de résoudre les autres problèmes du prix du millénaire. »
La question que pose le problème P=NP est simple : ‘tous les problèmes NP ont-ils des solutions P ?‘.Si ce problème est un jour complété, résoudre un Sudoku ne prendrait que quelques secondes pour un ordinateur. Le minage du Bitcoin serait alors grandement facilité et un mineur pourrait s’enrichir extrêmement rapidement. Seulement, vous vous en doutez, si la solution était publiée, le cours du Bitcoin s’effondrerait. Même si certains problèmes peuvent profiter d’une solution classée comme P, de nombreux problèmes restent NP.
Néanmoins, certains problèmes longs et difficiles à résoudre peuvent, un jour, être résolu par un algorithme précis, leur permettant de changer de classe. Si le problème P=NP est un jour résolu, les domaines de la cryptologie, de l’informatique, des mathématiques, de l’ingénierie ou encore de l’économie en seront chamboulés. Un jour qui pourrait bien ne jamais arriver, malgré les brillants esprits qui peuplent cette planète.
Visa et la plateforme d’échange de cryptomonnaies Coinbase ont créé une carte de débit – la Coinbase Card – qui permettra aux utilisateurs d’effectuer des achats directement à partir de leur compte.
La Coinbase permet de convertir des cryptomonnaies en livres sterling, en euros ou en dollars américains. (Crédit Coinbase)
La convergence entre la monnaie fiduciaire et la monnaie numérique dans le secteur des services financiers se poursuit : en fin de semaine dernière, Visa, l’un des plus grands processeurs de paiement au monde, a dévoilé une carte de débit qui permet aux utilisateurs de faire des achats avec de l’argent fiduciaire converti à partir d’une cryptomonnaie stockée dans des portefeuilles en ligne. La Coinbase Card est directement liée au solde du compte de cryptomonnaie numérique du titulaire géré par le système de change éponyme. Coinbase permet d’échanger des Bitcoin, des Ethereum, des devises XRP de Ripple et des Litecoin. Et toutes ces monnaies pourront être utilisées avec la carte de débit.
Visa a déclaré que la Coinbase Card permettait aux utilisateurs de « dépenser de la cryptomonnaie aussi facilement que l’argent d’un compte en banque classique » et d’effectuer des retraits d’espèces dans tous les distributeurs automatiques de billets. Dans un premier temps, la cryptomonnaie pourra être convertie en livres sterling, en euros ou en dollars américains. « Les clients peuvent utiliser leur carte dans des millions d’endroits dans le monde et effectuer des paiements par carte à puce sans contact ou avec code PIN », a écrit Zeeshan Feroze, CEO de Coinbase UK, dans un article publié sur la plateforme de blogging Medium. « Quand les clients utilisent leur Coinbase Card, nous convertissons instantanément la cryptomonnaie en monnaie fiduciaire ». Une app mobile Coinbase Card permettra aux consommateurs de consulter l’historique de leurs dépenses, de trouver une copie des reçus de transactions et de recevoir des notifications instantanées.
Rassurer les dépositaires de cryptomonnaies
Visa apporte non seulement une énorme base de commerçants, mais aussi une sécurité de haut niveau, dont une authentification à deux étapes et la possibilité pour les utilisateurs de geler instantanément leur carte si elle est perdue ou volée. « C’est une grande nouvelle. Beaucoup d’entreprises n’ont pas réussi à faire ce que Visa et Coinbase essayent de faire aujourd’hui, et leur réussite n’est pas garantie », a déclaré Avivah Litan, vice-présidente de la recherche chez Gartner. « C’est formidable de voir que Visa s’est engagé dans cette voie. C’est une très bonne nouvelle, parce qu’ils ont l’évolutivité nécessaire pour réussir avec leur réseau de commerçants, mais aussi leur infrastructure réseau et leur capacité à détecter les fraudes ». Deux caractéristiques de la cryptomonnaie font qu’elle coûte plus cher et qu’elle est plus lente à utiliser que la monnaie fiduciaire ou les cartes de crédit classiques : les frais de minage payés à Coinbase pour inciter les mineurs de bitcoins et d’autres cryptomonnaies à confirmer les transactions et le temps de confirmation nécessaire pour autoriser un achat.
La technologie blockchain du grand livre distribuée sur laquelle repose la cryptomonnaie, exige que chaque transaction soit vérifiée par un consensus établi entre les utilisateurs avant d’être finalisée. Actuellement, les frais de transaction bitcoins sont d’environ 2,06 dollars. « Il faut parfois une heure pour que le commerçant sache si la transaction est validée », a expliqué Avivah Litan. Pour accélérer artificiellement la transaction, le processeur de paiement (Visa) donnera probablement une approbation instantanée et assumera la responsabilité si quelque chose ne se passe pas normalement avec la transaction. Même si la vice-présidente de la recherche de Gartner ne pense pas qu’il existe aux États-Unis un véritable marché pour les achats au détail par bitcoin et autres cryptomonnaies, elle estime par contre que la Coinbase Card pourrait être adoptée dans « d’autres types d’économies ». Par exemple, dans certains pays africains, en Chine, en Russie ou au Venezuela, dans des pays où l’inflation est extrêmement élevée, où les consommateurs n’ont pas de compte en banque ou essayent de cacher leurs revenus au fisc. « Je ne minimise pas le besoin d’une monnaie numérique. Si vous regardez des pays comme le Venezuela où l’inflation peut atteindre 100 000 % par an, le bitcoin est vraiment leur seule alternative », a ajouté la vice-présidente. « Et peut-être que Visa se lance justement dans cette aventure pour les micropaiements à faible valeur unitaire ».
Retour aux origines
Succès ou pas, la Coinbase Card incarne vraiment ce pourquoi le bitcoin était prévu à l’origine. Satoshi Nakamoto, pseudonyme de la personne ou du groupe qui a créé le bitcoin, avait conçu la cryptomonnaie comme méthode de paiement électronique et non comme monnaie à échanger en bourse contre sa valeur. « Le commerce en ligne s’appuie presque exclusivement sur les institutions financières qui agissent en tant que tiers de confiance pour traiter les paiements électroniques », avait écrit Satoshi Nakamoto dans un article décrivant le principe du bitcoin. « Or, il faut un système de paiement électronique basé sur la preuve cryptographique plutôt que sur la confiance, de façon à permettre à deux parties consentantes de mener à bien une transaction directement l’une avec l’autre sans avoir besoin d’un tiers de confiance ».
Plus tôt cette année, J.P. Morgan Chase a annoncé son intention de lancer son propre token numérique adossé à une monnaie fiduciaire. Les tests de la nouvelle cryptomonnaie devraient débuter dans les prochains mois. Dans l’industrie de la cryptomonnaie, on désigne un instrument comme le JPM Coin de « stablecoin » parce que sa valeur est intrinsèque, contrairement au Bitcoin ou aux monnaies ETH d’Ethereum, dont la valeur est basée sur l’offre et la demande de monnaie virtuelle. Cependant, quand cette monnaie est liée à une monnaie fiduciaire, une valeur intrinsèque est créée.
Stimuler l’adoption des monnaies virtuelles
Facebook envisagerait également de développer sa propre cryptomonnaie, une initiative qui pourrait rapporter des milliards de dollars au réseau social et contribuerait aussi à supprimer les fausses nouvelles et les robots. Facebook aurait déjà eu des contacts avec des plateformes d’échange de cryptomonnaies pour évoquer la possibilité de vendre sa cryptomonnaie aux consommateurs. Mais certains pensent que le réseau social ne liera pas les paiements à une stricte cryptomonnaie, et qu’il préférera utiliser une monnaie stable adossée au dollar américain et à d’autres devises étrangères. « Tout cela implique que les gens adoptent des portefeuilles virtuels et qu’ils s’intéressent davantage aux cryptomonnaies », a encore expliqué Avivah Litan. « Si davantage de gens acceptent l’idée de la crytomonnaie, cela favorisera l’adoption. Cela pourrait échouer, mais je pense que cela va stimuler l’adoption ».
Article rédigé par
Lucas Mearian, Computerworld (adaptation Jean Elyan)